LE SANCTUAIRE D'ETTY MACAIRE

LE SANCTUAIRE D'ETTY MACAIRE

RENCONTRE AVEC SERGE GRAH, écrivain-journaliste

L'Auteur de Passion de Soutane ; «Notre société est le reflet de notre état d'esprit »
 
 
Fils de Jean-Marie Adiaffi (célèbre écrivain ivoirien), neveu de Léandre Sahiri (poète et prof de lettres) et ami de grands noms des lettres ivoiriennes, Serge Grah a évolué comme une jeune plante dans un environnement où les lettres étaient célébrées au quotidien. C'est tout naturellement qu'il s'inscrit parmi les écrivains de son pays. A la faveur de la publication de son quatrième ouvrage Passion de Soutane, il a bien voulu nous aider à comprendre le fruit de ses labeurs de démiurge.
 

 
Quelle est votre histoire avec la littérature ?
Il faut dire que dès le lycée déjà, je m’étais découvert un goût prononcé pour la lecture grâce à mon professeur de français de sixième Michel Bussière. Un goût que plus tard, j’ai continué à cultiver dans mes rapports avec mon oncle Léandre Sahiri et bien d’autres hommes de lettres tel Henry N’koumo. À partir de là, l’envie d’écrire m’est apparue. Cependant, la flamme de l’écriture ne s’est allumée que lorsque j’ai rencontré Jean-Marie Adiaffi. Ce grand homme de culture et des lettres qui a un véritable « père » pour moi… Cette rencontre, je la qualifie de  rencontre-destin, car Adiaffi m’a transformé et délivré un message tellement fort qu'il est devenu un itinéraire à suivre, une étincelle qui m’habite et me brûle à chaque instant de ma vie. C’est donc Jean-Marie Adiaffi qui m’a révélé à moi-même et créé le déclic de l’écriture en moi. C’est ainsi que progressivement, j’ai glissé du juriste que j’étais en train de devenir pour me retrouver entièrement dans l’univers de la beauté et du rêve qu’est celui du livre. Cet apprentissage de l’écriture m’a conduit depuis 2008 à partager avec le public littéraire quatre ouvrages. Ce sont Kolou le chasseur(littérature enfantine), Une saison au purgatoire (poésie), La misère de nos comportements (recueil de chroniques) et Passion de soutane (roman).
 
Adiaffi a été votre « père » pourtant vous êtes un chrétien… je veux dire que vous ne vous réclamez pas du bossonnisme…

 Le combat d’Adiaffi n’était pas de convertir les Ivoiriens au Bossonisme. Ce qu’il voulait, c’est qu’on reconnaisse aux Africains la religiosité de leur Foi. Parce que la conscience de Dieu n’est pas arrivée en Afrique avec le Christianisme et l’Islam. Il y a un Message unique d’un Dieu Unique, mais chaque culture a son culte et ses Messagers. À partir de là, Adiaffi s’est battu pour que chaque Africain soit libre de choisir vivre sa Foi sans en avoir honte ou de faire l’objet de mépris et d’intolérance des membres des autres communautés religieuses. En ce qui e concerne, je suis chrétien. Et je pars du principe  que la relation avec dieu ne se lègue pas. Ce n’est pas un héritage. C’est un choix personnel, une démarche intime personnelle vers Dieu. Cela dit, en raison de mon métier, je m’intéresse à la culture africaine, mieux en tant qu’intellectuelle, je reste un défenseur de cette culture.
 
Vous venez de publier Passion de Soutane, un roman. Quelle place cette œuvre occupe-t-elle dans votre production littéraire ?
Tous mes livres occupent la même place dans mon cœur. C’est vrai que Passion de soutane est mon premier roman, donc un ballon d’essai dans ce genre qui va peut-être me donner une idée claire de l’orientation à donner à cet exercice d’écrire que j’entends poursuivre. Et puis, ce livre a une histoire particulière. Je l’ai rédigé entre février et juin 2011 au moment où la guerre postélectorale faisait rage, au moment donc où on vivait dans la peur d’être fauché par une balle ou déchiqueté par un obus ou même brûlé vif. À cela, il faut ajouter que Passion de soutane a été nourri de certains souvenirs douloureux liés à des personnes que j’ai connues. Mais contrairement à ce que pensent certains lecteurs, ce livre n’a aucune profondeur autobiographique. Il tient essentiellement de l’imaginaire et du fictif. Il faut souligner aussi que la publication de Passion de soutane n’a pu être possible que grâce au soutien du Ministre Alain Lobognon, qui s’y est personnellement investi. Je voudrais ici lui adresser mes sincères remerciements. Je pense aussi qu’il faut lire ce soutien du Ministre comme un message fort à l’attention, non seulement de l’ensemble des Ivoiriens afin qu’ils se mobilisent autour du Livre qui est un produit essentiel dans toute Nation, mais aussi et peut-être surtout, à la jeunesse afin qu’elle se représente autrement le livre et qu’il fasse partie désormais de son quotidien.
 
On ne perçoit pas facilement le titre de ce roman avec l'intrigue…
Le titre « Passion de soutane » est tiré du récit du prêtre. L’abbé Môyé exprime avec passion son tourment. Manifestement, il est passionné de sa soutane et de son Ministère. Seulement, il a du mal à l’exercer du fait du conflit qui l’oppose à son Évêque. Quant à la photo de couverture qui présente une jeune fille dans une posture de prière, de confession et vêtue de façon osée, elle traduit l’histoire de la fille de joie que Brissy a rencontrée à cet arrêt de bus. On remarquera que la jeune fille en question est le lien physique entre les deux récits, car c’est elle qui perd par inadvertance les mémoires du prêtre. Reste à savoir dans quelles circonstances ces mémoires ont-ils atterri entre ses mains ? C’est tout le mystère !
 
Le monde dans ce livre semble être un microcosme de la souffrance humaine et la chambre 393 le concentré de la douleur... Partagez-vous cet avis ?
Le rôle de l’écrivain n’est pas d’écrire de façon caricaturale, mais de montrer l’être humain comme il est, parler de la vie comme elle est, la montrer dans sa beauté comme dans sa laideur, dans sa complexité comme dans sa simplicité… D’une manière générale, la souffrance, tant physique que morale, fait partie intégrante de la vie humaine. On ne peut donc pas faire comme si elle n’existe pas. Au contraire, on doit avoir la force d’en parler et d’y faire face. Peut-être que pour comprendre la beauté de la vie, faut-il avoir connu la souffrance ? En tout cas, je voulais placer la Vie au centre de Passion de soutane. Écouter les corps en proie à la douleur, les âmes en peine, entendre la mort ricaner. En somme, raconter la vie des hommes, non pas à travers leurs succès, mais à travers leur souffrance et leur désir de vie. Parce que, lorsqu’un homme n’est pas en situation de souffrance, il oublie même qu’il est un simple mortel… J’ai donc essayé de mettre en situation des personnages qu’on pourrait appeler des « porteurs de blessure » et faire de cette chambre 393 un répertoire de souffrances afin de les exposer davantage à signification. Montrer combien nous sommes vulnérables. Et que notre vie tient juste par un bout de souffle. Que nous avons tort d’afficher tant d’arrogance et peu d’humilité quand, par le miracle de Dieu, nous avons la bonne santé.
 
Et quand Brissy essaie de s'évader, les rencontres qu'il fait lui renvoient l'image d'un monde tourmenté...
Notre société est le reflet de notre état d’esprit. Nous sommes des êtres tourmentés. Vigoureusement tourmentés par notre rapport à nous-mêmes. Quand tu n’as pas d’argent, tu es tourmenté, quand tu en as, tu l’es encore davantage. C’est la caractéristique de notre monde pris en otage par le nouveau dieu-argent et tous les vices qui en dérivent. On a fait en sorte que tout se rapporte aux biens matériels. Les inégalités qui s’accentuent. On affiche indécemment notre désolidarité.  Et l’individualisme règne en maître.  Avec son condensé d’éléments néfastes dont l’insécurité, l’incivilité, l’irrespect, la sexualité libertine, les drogues et la cellule familiale qui a volé en éclat. Une société où l’homme ressent un tourment dû au vide et à la solitude qu’il tente de combler à travers de faux plaisirs. Face donc à une telle société marchande qui détruit la vie jusque dans ses racines et exacerbe la haine et l’inimitié, il faut d’urgence transformer nos modes de vie.
 
Qu'avez-vous voulu montrer en soufflant l'amour au cœur de Brissy et Nicky au cœur du mouroir de la chambre 393.
Dans cet hôpital où partout rode la mort, où la détresse déferle de toutes parts, il était nécessaire pour Brissy qu’il y ait une  nouvelle présence. Il y allait de sa survie. Comme on dit « Quand le ciel veut sauver un homme, il lui envoie l'amour. »Brissy a réussi à exorciser la souffrance en la décrivant, en la déconstruisant par l’Amour qui a saveur d'eau pure. Je n'imaginais pas écrire un livre fade, sans amour ! Car c'est l'amour ou le manque d'amour qui guide une bonne partie de nos comportements. Pour reprendre la formule de l’artiste Soum Bill : « Celui qui aime vie, celui qui n’aime pas traverse la vie. » La souffrance a donc mené Brissy vers le bas, elle l’a poussé à rompre tout contact avec l’extérieur. S’il s’était abandonné à cette force-là, il aurait tout perdu. Il était déjà en train de perdre son père. Il ne voulait pas se perdre lui-même. En s’accrochant donc à l’Amour de Nicky, Brissy a choisi la vie.

 
Je note une foule de personnages, souvent des anonymes, des figurants... Quel est l'intérêt de ce surpeuplement ?
Dans une société de douleur et d'incompréhensible terreur comme la nôtre, il importe de donner une voix à ceux qui souffrent en ayant recours à un récit qui exprime l'indicible et les douleurs autour d’eux : confessions, témoignages, mémoires, etc.  J’ai essayé de dévoiler ces souffrances que sèment ces personnages, l’humeur sombre qui les ronge et les tue à petit feu, le passé infernal qui les poursuit et les accuse, les regrets inextinguibles, l’amertume qui les consume, le malaise qui ne les quitte plus, cette vallée de larmes d’une existence malheureuse ! Mais aussi de révéler les joies qui sont autant de petites victoires sur la souffrance et sur la mort.
 
Comment vous est venue l'idée de cette magnifique mise en abîme dans votre roman ? Je pense à ces bouts de papiers qui dévoilent le martyr d'un prêtre.
J’ai pensé que la meilleure façon était de mettre l’Abbé Môyé en situation, de lui faire porter son propre récit. Qui, soit dit en passant, est inspiré d’une de ces nombreuses histoires, supposées ou réelles qu’on entend raconter sur nos paroisses. On raconte, par exemple, que des prêtres sont humiliés au gré de l’humeur de certains de leurs confrères. Ils subiraient pour cela de pires humiliations, des plus vénielles aux plus cruelles. Même jusque dans les moindres détails de leur vie quotidienne. C'est épouvantable ! Ces prêtres seraient persécutés juste parce qu’ils sont perçus comme cette voix intègre et droite qui ne sacrifie rien aux trémolos quelquefois hypocrites de notre Église. Il faut noter que Passion de soutane n’a nul autre objet que d’attirer notre attention sur ces faits afin que, s’ils sont avérés, chacun puisse en tirer les grandes leçons qui permettent d’y mettre un terme.
 
À la page 44 dans le prologue des mémoires de l’abbé Môyé, il s’engage à dire la Parole Vérité et pour invoquer des noms inspirateurs, juste après Jésus-Christ, il cite Blé Gbokoury, Allah Thérèse, Madou Dibéro, Zéré de Papara, Amédée Pierre… N’est-ce pas quand même surprenant pour un prêtre ?

Il ne pouvait en être autrement car, comme nous dit le Christ : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Et l’abbé Môyé en est plus que conscient. Cependant, dans sa volonté de maîtriser de la parole qui énonce la vérité, il a aussi besoin du soutien de ces grands poètes qu’il invoque et dont la force de la poésie est une arme au service de la vérité.
 
Le monde des ministres de Dieu n'échappe pas à la lame de votre plume.
La notion de lame est un peu trop tranchante. Il est clair que je ne suis pas outillé pour questionner des ministres de Dieu. Mais en tant que fidèle, je reste attentif à ce qui se passe dans ma communauté religieuse. Aujourd’hui, la place de plus en plus importante qu’occupe l’argent sur nos paroisses choque. De même que les batailles rangées auxquelles se livrent certains prêtres pour contrôler des biens matériels. Cependant, il ne faut pas se leurrer. Le prêtre, qu’il soit curé, évêque ou pape reste et demeure un homme. En lui gît l’ensemble des faiblesses voire des bassesses humaines. Il porte au front et au cœur la marque de la famille dont il est le fils, les signes du milieu qui le porte et de l’époque auquel il appartient. Ainsi le prêtre en garde-t-il les étroitesses, les petitesses et les maladresses. Il n’échappe donc pas au glaive de la misère et à la honte du péché. Pour tout dire, je pense que c’est notre rapport au monde que nous devons convertir en priorité. Et rompre avec les rêves du pouvoir, le règne de l’argent, avec la compulsion à la propriété et avec toute forme de complaisance. Mettre fin à la religion du marché. Contre lui, il ne suffit pas de se déclarer chrétien, il faut se battre pour placer effectivement l’homme au centre de toutes les préoccupations. C’est parce que la Vérité est sacerdotale que les ministres de Dieu doivent la respecter absolument et renoncer à la travestir pour en user à leurs propres fins.
 
Alors si l'argent et entre autres vices a avili nos hommes de Dieu, d'où viendra le salut du monde ?
Pas tous, heureusement ! Il ne faut pas s’y méprendre. Le Salut ne viendra pas du dehors, mais de notre capacité à Aimer, à comprendre notre société, à poser un regard tolérant sur nous-mêmes et sur les autres… Aujourd’hui, l'argent a corrompu la raison d'être de l’Homme. Et pourtant, sauver ce monde reste encore possible. Il suffit d’Aimer. Cela a l’air tout bête, mais quand l’Amour est là, Dieu est là. Il faut donc placer l’Amour au cœur de la vie pour la redignifier.
 
Malgré la charge pathétique de votre histoire, votre roman se veut également satirique. Vrai ?
Passion de soutane est une plongée au cœur de la société. Je voulais qu’à travers le regard de Brissy, on voit combien est énorme le dysfonctionnement. Par exemple, la réalité de certains hôpitaux publics à Abidjan est bien plus sombre que ce que je décris dans ce texte. La relation personnel médical-malade, qui est au cœur du processus thérapeutique, est gravement en péril. Peut-être parce que la santé a été privatisée et la notion de « client » est venue remplacer celle de « patient ». Toute chose qui fait que remplir les caisses de l’hôpital ou les poches du personnel médical au détriment de la santé des populations est devenu l’objectif principal à atteindre.
 
L'amour déclaré entre tes deux personnages au bout de leur parcours peut-il être traduit comme un signe d'espoir ?
L’Amour est cet espoir, cette force qui nous permet de continuer à croire à la vie… Nous nous battons au quotidien pour amasser tout l’argent du monde, nous nous entre-tuons pour garder fermement entre nos seules mains tout le pouvoir. Et malgré cela, nous sommes des plus tourmentés. Eh bien c’est parce que ce n’est pas notre apparence extérieure qui garantie notre paix intérieure. Comme dit Saint-Paul : « Si j’avais la Foi à transporter toutes les montagnes, sans l’Amour, je ne suis rien. »
 
De plus en plus, des jeunes filles sont sollicitées pour offrir leur image sur les couvertures des romans ? Une raison particulière ?
Oui… C’est pour choquer, mais est-ce que ce genre de tenue choque encore ? Ça fait tellement partie de notre quotidien. Mais pour vous dire la vérité, j’ai suivi le conseil qu’a bien voulu me donner le grand frère Biton Koulibaly. Les Ivoiriens voient le sexe partout où il y a une femme. Et le sexe se vend bien.
 
Vous êtes auteur et éditeur... Cette posture est-elle facile à assumer quand on sait que les auteurs jugent durement les éditeurs.

Je n’ai aucun problème dans l’exercice de mon travail. D’autant plus qu’il n’y a aucun entremêlement possible entre mon travail d’éditeur et ma qualité d’auteur. Toutefois, au titre d’écrivain, il m’arrive de juger des éditeurs… Et j’avoue que les critiques des auteurs sont généralement fondées. Seulement, la plupart du temps, ils sont liés à l’ignorance des auteurs du fonctionnement d’un processus éditorial. Je pense que s’ils se rapprochent des éditeurs, ils comprendraient mieux et  leurs critiques seraient moins dures.
 
Vous qui êtes dans l'édition, dites-nous pourquoi cette lenteur dans la publication des œuvres.
Cette lenteur est liée à beaucoup de paramètres dont la recherche de financement et le traitement proprement dit des manuscrits. Nous recevons environs 500 textes par ans. Or il faut à peu près trois mois pour traiter un manuscrit.
 
On vous reproche aussi de ne pas œuvrer suffisamment pour la promotion des ouvrages publiés.
L’environnement du livre est difficile. Les éditeurs prennent tous seuls de gros risques pour investir dans un livre dont la vente effective reste aléatoire. Et contrairement à ce que croit l’opinion publique, le bénéfice sur un livre est trop infime. Croyez-moi, on ne saurait faire la promotion d’un livre comme on le ferait pour un disque, par exemple. En Côte d’Ivoire, le livre existe, les auteurs existent, les éditeurs existent, les imprimeurs existent, les lecteurs existent aussi. Le problème, c’est le manque de véritable politique nationale du livre. Et pourtant, le livre n’est pas un produit comme les autres ; c’est l’une des plus nobles créations de l’esprit et de l’imaginaire qui, en tant que telle, ne saurait être soumise à l’unique loi du marché. Le livre est un enjeu majeur  de société comme la santé et la démocratie. L’État doit donc le protéger et créer les conditions pour le rendre vraiment accessible de tous.
 
Les noms de vos personnages principaux ont les mêmes sonorités finales… Brissy, Nicky, Lucy.

C’était juste pour rester dans l’homophonie poétique.
 
Pourquoi Passion de Soutane mérite-t-il notre attention ?
Passion de soutane est un livre qui mérite l’attention de tous. Parce que c’est un livre pluriel qui résonne au plus profond de chacun d’entre nous comme un questionnement violent et apaisé sur notre société, mais aussi comme un Amour neuf pour la Vie. En passant de l’angoisse à la sérénité, des pleurs aux rires, de la mort à la vie, il offre une histoire qui nous est commune parce que faisant partie de notre intimité. C’est un livre qui indique que c’est en choisissant de s’accrocher résolument à l’Amour qu’on peut évacuer les névroses qui hantent notre Vie.
 
On remarque que votre roman n’a pas été publié par Vallesse où vous êtes en fonction…

 
Par Etty Macaire
in Le Nouveau Courrier du 07 avril 2012


07/04/2012
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